Depuis le 1er janvier, les appartements classés G+ au Bilan de Performance Energétique (DPE) ne sont plus disponibles à la location à Sens, dans l’Yonne. Et il y aura des maisons classées G en 2025, des maisons classées F en 2028 et des maisons classées E en 2034.

Les organismes publics prévoient des programmes de subventions pour accélérer la transformation de ce bâtiment, mais les constructeurs doivent continuer à pouvoir répondre à la demande. Les entreprises du BTP vont avoir du fil à retordre dans l’Yonne et plus particulièrement à Sens.

Pour accélérer l’innovation énergétique, la loi climat et résilience 2021 prévoit l’interdiction de louer des écrans thermiques labellisés G à E selon le Bilan de Performance Energétique (DPE). Clairement évolutives, comme les G, F 2028 et E 2034 en 2025, mais déjà à partir du 1er janvier, les habitations de classement G+, c’est-à-dire les habitations consommant plus de 450 kWh par mètre carré et par an, sont interdites. pour la location. Mais cela touche surtout un grand nombre de logements. Car aujourd’hui la moitié des résidences principales à Sens sont classées E, F ou G.

Bien sûr, tous les logements G ne sont pas loués et sont bien sûr libres de propriété par le propriétaire résident. Cependant, celui-ci reste à rénover si vous souhaitez conserver la même offre locative. Les propriétaires ne souhaite plus le louer ou préfère le mettre en vente.

 A ce titre, les objectifs sont très ambitieux et certains en diraient trop. Le problème, c’est qu' »il y a quelque chose de louche de tous les côtés en ce moment », pense Sandrine Beaufils. « Il n’y a pas d’éléments positifs permettant de penser que c’est faisable », ajoute Olivier Princivalle.

Premièrement, il y a la question du coût. « En moyenne, les rénovations énergétiques coûtent entre 1 000 et 1 500 € le mètre carré, sans compter le prix élevé des matériaux », précise l’agent immobilier.

Diagnostic : DPE

A partir du 1er juillet, le nouveau DPE, appelé ‘DPE logement’, prend en compte les émissions de gaz à effet de serre (GES) en plus de l’efficacité énergétique des bâtiments. Par exemple, la Direction des transitions écologiques précise que « pour bénéficier d’une étiquette énergétique (de A à G), une habitation doit respecter des seuils minimaux de performance pour chacun des deux critères ».

« Le label ‘GES’ privilégie les logements équipés d’un chauffage électrique, considéré comme moins émetteur que, par exemple, le chauffage au gaz », indique la note de l’IPR. Et ceux qui chauffent au mazout seront forcément moins performants.